Aujourd’hui, le coût d’un projet de maison peut paraître élevé. Mais contrairement à quelques idées reçues, c’est bien l’évolution des terrains dans la région, sur les quinze dernières années, à qui il faut attribuer tout le mérite de la situation. Entre 2006 et 2016, par exemple, le prix des parcelles a doublé, surtout dans les zones densément peuplées, comme l’agglomération nancéienne. A l’inverse, leur surface a diminué en moyenne de 20% à 30%. Explications.
Le Grand-Est : La quatrième région la plus chère de France

Du côté de la Meurthe-et-Moselle, la hausse est en effet estimée entre 70% et 80% : toute l’agglomération nancéienne est plus spécifiquement concernée. En Moselle, le secteur thionvillois est touché fortement, en raison de la proximité de la frontière luxembourgeoise et de l’accroissement du travail transfrontalier.

Des maisons plus petites et plus onéreuses
Evidemment, cela pèse lourd dans le coût total d’un projet de construction : de 25 à 35% dans le 54, voire plus sur le sillon mosellan.
Côté surface, l’évolution n’est pas allée de paire avec le prix. Les terrains sont au contraire devenus plus petits : en 2016, ils ont perdu en moyenne 20% à 30% de surface par rapport à une parcelle acquise en 2006, soit environ 200 m² de moins.
Ce qui, entre autres, impacte bien sûr les maisons, dont la surface diminue logiquement dans tous les départements. Les constructions restent cependant parmi les plus grandes de France : c’est encore plus vrai à la frontière luxembourgeoise et à l’est de la région. Elles y sont bien évidemment les plus onéreuses, encore une fois, en raison du prix du terrain.
En conclusion, vous l’aurez compris, l’évolution des parcelles, tant au niveau tarif que surface, ces dernières années, a eu une conséquence directe sur tout projet terrain et construction : les maisons sont devenues plus petites et coûtent logiquement plus chères qu’avant. Et c’est en choisissant judicieusement l’emplacement de votre future demeure que vous pourrez diminuer l’impact sur votre budget !



